Face aux nouveaux enjeux d'une innovation et d'un numérique responsables, la qualité de la collaboration dans les organisations est un des facteurs clefs de la réussite. Dans ce contexte, le développement des compétences en conception et facilitation d'ateliers peut permettre aux équipes de gagner en efficacité, en rapidité et de réduire considérablement les risques liés au manque de partage des connaissances.
Dans le podcast Design + de Laurent Gallen, notre fondateur Nicolas Chériot était invité à faire découvrir aux auditeurs tous les avantages de cette nouvelle façon de travailler. Nous vous livrons ici quelques principes pour comprendre le workshopping, suivis du lien vers l'épisode pour ceux qui souhaitent creuser le sujet.
Tout d'abord rendons à César ce qui appartient à César. Le terme "workshopping", désignant l'ensemble des activités liées à l'organisation, à la conception et à la facilitation d'ateliers, est une référence à AJ&Smart, agence pionnière dans le domaine, et éditrice du site workshopper.com.
Avec l'arrivée du design sprint, le développement des méthodes itératives ou encore l'explosion des digital whiteboards, le workshopping s'est peu à peu structuré pour devenir une discipline à part entière. Il n'y a qu'à faire un tour sur le Miroverse pour comprendre à quel point le travail en atelier est devenu incontournable.
Il n'y a pas à chercher bien loi pour se rendre compte que les collaborateurs peinent à collaborer efficacement. Lorsqu'on comprend l'ensemble des compétences nécessaires pour concevoir et faciliter des ateliers, cet état des lieux nous apparait comme tout à fait normal. Rares sont les entreprise à avoir développé en interne des programmes intégrant le travail collaboratif comme composante nécessaire d'un workflow projet. Le rôle du workshop designer et du facilitateur est encore mal compris, et leur valeur n'est pas identifiée.
La pire des situations est celle ou les équipes s'emparent du sujet sans formation initiale, pensant que "c'est pas si compliqué de mener un workshop". Dans ce cas les résultats sont souvent médiocres et agissent en défaveur de la ritualisation du travail collaboratif. L'évangélisation est donc toujours de mise pour démontrer la force d'un atelier bien conçu et bien facilité.
Le workshopping n'a pas uniquement vocation à résoudre un problème ou aider à la prise de décision. L'enjeu est de transformer les habitudes en changeant progressivement le mindset des participants. Il existe un nombre infini d'exercices et de formats qui peuvent permettre aux équipes de mieux travailler tout en fédérant les collaborateurs.
Chez Systerz, nous sommes partisans de la ritualisation des workshops. La meilleure approche consistant pour nous à évaluer les séquences les plus problématiques dans la conduite de projet, puis à proposer des formats adaptés et récurrents afin que la valeur délivrée puisse être appréhendée sur la durée, tout en installant progressivement de nouveaux réflexes.
Le thème du workshopping a été longuement développé dans ce podcast Design + de Laurent Gallen.
Vous y retrouverez plein de références utiles pour se lancer ainsi qu'une (très) longue présentation des compétences nécessaires pour devenir un "workshopper" aguerri.
L'épisode se termine par une recommandation d'ouvrages que nous vous invitons fortement à découvrir si vous souhaitez en savoir plus sur la gestion de l'intelligence collective et la facilitation d'ateliers :
Et pour suivre l'actu du workshopping, vous pouvez également suivre Nicolas Chériot sur LinkedIn.